Motivations
Le projet Météo Climat tremplin pour l'enseignement des sciences s'intéresse aux instruments de mesure des paramètres météorologiques et à l'exploitation des données mesurées ainsi qu'au traitement des données météorologiques et climatologiques fournies par Météofrance. Cet intérêt a croisé :
* d'une part, la volonté institutionnelle d'enseigner le codage,
* d'autre part la mise en place d'un projet de collaboration avec le service Géomatique et données métropolitaines du Grand Lyon.
Cette intersection s'est matérialisée autour des nano-ordinateurs comme les RaspBerry ou les Odroïd qui pour une somme abordable pour un établissement d'enseignement (moins de 100 € ) permet de disposer d'un vrai ordinateur multi-coeurs de la taille d'une grosse boite d'allumettes. Ces nano-machine permettent autant de créer une interface de mesure avec des capteurs sur un bus GPIO I2C ou SPI, que de traiter et afficher des données, que d'écrire des programmes qui s'exécutent sur un smartphone une tablette ou tout autre ordinateur, que de construire des microserveurs pédagogiques.
Ces outils permettent à l'élève et à son enseignant de changer de statut et de passer de l'état de consommateur passif de technologie à celui d'acteurs et de producteurs d'instruments et de ressources numériques. Toutefois l'accès direct possible au plus bas niveau technique de la machine et le "terrain vierge" qui est fourni requièrent un travail préliminaire d'installation / configuration, avant que chacun puisse exprimer ses compétences techniques technologiques scientifiques ou de design.
C'est cette première étape qui est exposée ici afin d'aider ceux qui "attendent que ça marche" et accompagner ceux qui aiment "savoir comment ça marche".
Sommaire
Téléchargements
1. Paspberry pi2 Raspberry pi3 et autres nanomachines
On trouve sur internet de nombreux comparatifs entre Rpi2 Rpi3 et Odroïds (ou autres concurrents), le but n'est pas ici de réaliser un énième test mais de souligner quelques points qui pourraient aider lors d'un choix.
De la Rpi2 à la Rpi3 on passe de 900 MHz à
1.2 Ghz de fréquence d'horloge, on a le WIFI et le Bluetooth embarqué ce qui libère des ports USB et aligne les Rpi avec les Edison sur ce point; par contre la mémoire reste à 1 Go ce qui est somme toute limité surtout lorsque la RPiest utilisée avec un écran, toute une partie de la mémoire étant absorbée par les fonctions graphiques. Le nouveau processeur est un 64 bits mais le système raspbian et d'ailleurs tous les autres systèmes proposés pour le moment (08/07/2016) sont en 32 bits; de toutes façons dans les discussions on peut lire que le passage en 64bits du système entraînerait des codes plus encombrants qui se heurteraient à la limitation de mémoire et que le gain de performance serait minime. Il existe des groupes de codeurs qui travaillent sur ce sujet mais cela semble relever plus de l'exercice de style que de la volonté urgente de proposer une alternative en 64 bits. Si une méthode simple et robuste apparaît elle sera indiquée ici. Un point un peu plus ennuyeux par rapport aux concurents est l'absence de ports USB3 qui permettraient de connecter des périphériques rapides toutefois le revers de la médaille de la présence de ports USB3 est la consommation importante (Odroïd XU4 par exemple) et la nécessité d'un meilleur refroidissement.
1.1 Quelques choix stratégiques
Le problème majeur de l'opensource est l'éventail immense des choix proposés car les logiciels sont en général conçus pour satisfaire la somme de tous les besoins connus (car ils sont considérés comme également légitimes) et non la médiane de la cible marketing du produit commercial, justement parce qu'il n'y a pas de marketing !
Cela présente un inconvénient majeur pour l'usager non averti qui se sent impuissant, dépassé voir agressé par une telle avalanche de possibilités pour lesquelles il ne se sent pas la capacité de décider. C'est un double effet négatif trop de choix entravant la décision et une démonstration des limites du client...
Il suffit peut-être d'ajouter la notion de "table de configuration" qui propose un lot de choix déjà effectués par un professionnel qui correspondent à un profil d'usager particulier et le tour est joué, le choix est très simplifié car il repose sur le savoir faire d'experts, il ne reste qu'à sélectionner le profil et en plus comme pour les objets de luxe il est proposé d'ajouter des options. C'est cette approche qui est choisie ici nous proposons l'utilisation de fichiers de configuration pour lesquels j'ai fait des choix en visant l'utilisation des Rpi pour l'éducation et il est possible d'examiner ces choix et en option de les modifier/compléter.
Pour la raspberry vous avez entre les mains : - d'un côté un peu d'électronique inerte; - d'un autre côté une carte mémoire SD vierge. Vous pouvez donc choisir ce que sera le coeur de votre machine et ce qu'elle pourra faire de base. Vous êtes libre de vous baser sur n'importe quel critère, vous pouvez choisir l'OS qui correspond le mieux à vos besoins, à votre projet, à vos envies, à vos compétences, voir à vos inquiétudes sur la protection de votre vie privée ou même en fonction de vos positions militantes.
J'ai "choisi pour vous" la distribution linux Debian Jessie parce que c'est la distribution stable au moment ou j'installe ma Raspberry pi 3 et parce que la Rpi3 est équipée d'un processeur arm en version 8 (armv8) qui fait partie du matériel pour lequel il existe un dépôt officiel maintenu de la distribution Debian compilée. Le système d'exploitation Raspbian avait été initialement construit à partir du logiciel source de linux Debian pour fonctionner sur le processeur armv6 qui équipe les Raspberry pi A A+ B B+ et pour lequel il n'existe pas de distribution binaire officielle. Certes il est toujours nécessaire de disposer du logiciel propriétaire nécessaire eu démarrage qui est installé sur un morceau particulier de la SD mais il ne me semble plus justifié d'avoir une distribution entière dédiée à la Rpi, il suffit comme c'est proposé plus loin de configurer la création d'une image adaptée à ses propres besoins.
J'ai trouvé un script intégré fourni par drtyhlpr sur github qui compile automatiquement une image binaire opérationnelle installable sur une Rpi3. Cette méthode qui fonctionne "à la sortie de la boîte" présente l'avantage de pouvoir modifier les propriétés de l'image au moment de sa création via un fichier de configuration ou des modifications dans les scripts qui sont exécutés. Pour le novice les "par défaut" fonctionnent pour les exigeants et les geeks tout est modifiable. C'est un projet encore en cours de développement qui mérite à mon avis votre soutien si vous avez du temps à consacrer et qui a atteint un état de maturité suffisant pour être utilisé en production.
Problèmes installation Debian Rpi3
Pour le moment le logiciel fourni construit une image à partir des données raspberryPi2. L'image créée est opérationnelle mais bancale et ne permet pas de compiler le driver de la carte WIFI/Bluetooth. Dans l'atte,te d'une modification du script l'image Debian n'est pas totalement opérationnelle et ne fournit ni WIFI niBlueTooth. Donc Utilisation expérimentale seulement.
1.2 Installation des outils de création de l'image Jessie pour raspberry
Cette manipulation est proposée dans un environnement linux disposant du logiciel git installé. Télécharger les sources du logiciel
git clone https://github.com/drtyhlpr/rpi2-gen-image.git
La documentation de la page de garde précise tous les logiciels qui doivent être installés pour que la création d'image fonctionne si ce n'est pas encore fait les installer :
sudo apt-get install debian-archive-keyring qemu-user-static binfmt-support dosfstools rsync bmap-tools whois git
La suite de la documentation décrit la liste des paramètres qui sont utilisés ainsi que leur valeur par défaut. Vous pouvez donc choisir ce qui vous convient ou comme je m'y suis engagé utiliser la configuration que j'ai choisie. Il vous faut légèrement modifier cette configuration pour mettre le nom d'utilisateur et le nom de machine qui vous convient.
1.3 Création de l'image Jessie Raspberry
Aller dans le répertoire rpi2-gen-image
qui a été créé par l'instruction de clonage, puis créer un fichier exécutable pour stocker la configuration (les choix) et lancer la création d'image d'un clic.
cd rpi2-gen-image
touch creeImageRpi.sh
chmod a+x ./creeImageRpi.sh
Recopier dans ce fichier avec l'éditeur de votre choix le contenu suivant
#! /bin/sh
HOSTNAME="gerzeh" DEFLOCAL="fr_FR.UTF-8" TIMEZONE="Europe/Paris" EXPANDROOT=false XKBMODEL="pc105" XKBLAYOUT="fr" XKBVARIANT="latin9" XKBOPTIONS="" ENABLE_DHCP=true ENABLE_CONSOLE=false ENABLE_IPV6=true ENABLE_SSHD=true ENABLE_SOUND=true ENABLE_HWRANDOM=true ENABLE_MINGPU=true ENABLE_DBUS=true ENABLE_XORG=true ENABLE_WM="xfce4" ENABLE_UBOOT=false ENABLE_FBTURBO=true ENABLE_USER=true USER_NAME=vidal ENABLE_ROOT=true ENABLE_ROOT_SSH=false ENABLE_INITRAMFS=true BUILD_KERNEL=true KERNEL_REMOVESRC=true REDUCE_APT=false REDUCE_MAN=false REDUCE_HWDB=false REDUCE_SSHD=false REDUCE_LOCALE=false ./rpi2-gen-image.sh
Attention la première ligne doit commencer par #! /bin/sh
la suite est une seule ligne, attention de ne pas laisser des retours à la ligne dans le copier/coller.
Il suffit de lancer la procédure par la commande :
sudo ./creeImageRpi.sh
et l'image sera compilée, cela prend du temps et va certainement occuper votre CPU (pas de panique si le ventilateur se met à tourner vite et faire du bruit comme vous ne l'avais jamais entendu en faire... c'est simplement que pour la première fois vous utilisez vraiment les ressources de votre ordinateur.
Après quelques dizaines de minutes (selon la puissance de votre machine) vous devriez avoir un nouveau répertoire rpi2-gen-image/images/jessie/
qui contient les deux fichiers 2016-07-08-debian-jessie.bmap
2016-07-08-debian-jessie.img
que nous allons utiliser pour installer le système sur la micro-SD.
2. Procédure d'installation du système d'exploitation
Cette procédure se fait pour l'essentiel sur l'ordinateur hôte avec pour finir un certain nombre d'ajustements directement sur la Rpi3.
2.1 Formattage et remplissage de la carte SD pour la Raspberry
Formatter la SD
Extraire la micro-SD de la Rpi3 l'insérer dans un adaptateur SD et l'insérer dans l'ordinateur, puis la formatter en fat 32 1 seule partition sur toute la surface avec gparted par exemple. Attention il semble qu'il n'y ait pas de ressort avec verouillage comme sur la Rpi2, le connecteur semble être au rabais... Attention gparted est une commande privilégiée, violente et irreversible vérifiez avant de la lancer que vous ^etes bien sur la carte en construction et que vous n'allez pas détruire votre disque dur.
sudo gparted
Si tout s'est bien passé vous devriez avoir un volume mmcblk0
contenant une partition unique mmcblk0p1
.
Copier l'image téléchargée sur la microSD
Dans le monde linux vous devez voir l'adaptateur SD apparaître à l'emplacement /dev/mmcblk0
, cela peut présenter quelques différences selon les machines et les adaptateurs mais vous devriez retrouver mmc et meme mmcb. La copie que nous devons faire du disque dur à la micro-SD peut s'avérer particulièrement fastidieuse si l'on recopie des blancs sur toute la surface de la micro-SD alors que l'image fait en général moins ou bien moins qu'1 Go. Nous allons utiliser un programme qui ne recopie que le nécessaire bmap qui se trouve dans le paquet bmap-tools l'installer si ce n'est pas encore le cas.
sudo apt-get install bmap-tools
Recopier l'image sur la micro-SD, attention la micro-SD ne doit pas tre montée sinon on a un message d'erreur.
sudo bmaptool copy --bmap 2016-07-08-debian-jessie.bmap 2016-07-08-debian-jessie.img /dev/mmcblk0
On obtient une trace du type :
bmaptool: info: block map format version 2.0
bmaptool: info: 223569 blocks of size 4096 (873.3 MiB), mapped 188718 blocks (737.2 MiB or 84.4%)
bmaptool: info: copying image '2016-07-08-debian-jessie.img' to block device '/dev/mmcblk0' using bmap file '2016-07-08-debian-jessie.bmap'
bmaptool: info: 100% copied
bmaptool: info: synchronizing '/dev/mmcblk0'
bmaptool: info: copying time: 2m 35.8s, copying speed 4.7 MiB/sec
Enlever et réinsérer la SD pour vérifier que 2 partitions ont bien été créées l'une de petite taille en fat32 contient les fichiers de boot l'autre en ext4 fait la taille de l'image à peu de chose près.
Augmenter la taille de la partition racine pour occuper tout l'espace disque disponible. La solution simple est d'avoir une seule partition pour tous les répertoires du système et les répertoires personnels, c'est une bonne solution stable et robuste (et c'est là que le choix revient au galop). Par habitude (c'est une option personnelle absolument non obligatoire et je ne discuterai pas ici ce qui la motive...) je crée 3 partitions, j'étends à 6-8 Go la racine (si la taille de la SD le permet) pour avoir la place d'installer d'autres logiciels. Avec une grosse SD j'ai aussi l'habitude de créer un /opt de 5 Go ou j'installe les logiciels tiers et un /home avec tout le reste. Ces opérations sont à nouveau effectuées avec gparted.
sudo gparted
Fermer gparted et vérifier les partitions en éjectant réinsérant la SD et en montant toutes les partitions. Si vous avez une seule partition elle doit maintenant faire toute la taille de la SD, si vous avez créé plusieurs partitions vous devez avoir quelque chose du genre de ce qui est copié ci-dessous :
/dev/mmcblk0p1 64M 16M 49M 25% /media/vidal/2D75-C088
/dev/mmcblk0p4 4,9G 21M 4,6G 1% /media/vidal/_home
/dev/mmcblk0p3 3,0G 9,1M 2,8G 1% /media/vidal/_opt
/dev/mmcblk0p2 6,8G 699M 5,7G 11% /media/vidal/b9051c21-54dd-406a-acbb-50c7a29e82d4
Si vous avez une seule partition le boulot est terminé ! Pour ceux qui auront choisi la voie des braves, il faut pour terminer déplacer le contenu du répertoire /home de la partition racine originelle à la racine de la partion nouvellement créée pour lui. On doit utiliser les chemins obtenus avec l'instruction précédente pour faire cette manip qui est une simple copie en mode archive pour conserver les droits et les propriétaires. le nom du répertoire à transférer est celui de l'utilisateur par défaut qui a été créé, dans mon exemple
sudo cp -av /media/vidal/b9051c21-54dd-406a-acbb-50c7a29e82d4/home/vidal /media/vidal/_home/
sudo rm -r /media/vidal/b9051c21-54dd-406a-acbb-50c7a29e82d4/home/vidal
Il est aussi nécessaire dans le cas de plusieurs partitions de modifier le fichier /etc/fstab
pour qu'au premier boot la RasPi monte le /home
et le /opt
sur les bonnes partitions. Éditer en utilisant votre éditeur préféré le fichier /etc/fstab pour qu'il ressemble à ce qui est recopié ci-dessous (l'ordre des numéros correspond à l'ordre dans lequel les partitions ont été créées l'exemple donné correspond à l'ordre décrit plus haut). Les deux premières lignes doivent être déjà conformes à ce qui est proposé ci-dessous
sudo jed /media/vidal/b9051c21-54dd-406a-acbb-50c7a29e82d4/etc/fstab
Le fichier cdoit contenir 4 lignes correspondant aux 4 partitions, si vous n'avez pas fait de /opt ce sera 3 lignes.
/dev/mmcblk0p2 / ext4 noatime,nodiratime,errors=remount-ro,discard,data=writeback,commit=100 0 1
/dev/mmcblk0p1 /boot/firmware vfat defaults 0 2
/dev/mmcblk0p3 /opt ext4 defaults 0 1
/dev/mmcblk0p4 /home ext4 defaults 0 1
Éjecter la SD l'installer sur la RPi et la lancer.
2.2 Premier démarrage de la Raspberry sur le système nouvellement installé
Être connecté en filaire depuis une autre machine facilite beaucoup les choses même s'il est théoriquement possible de réaliser tout cela directement sur la machine avec clavier et écran ou en wifi.
- Le login de départ est vidal pour moi (le nom de user que vous avez configuré au début de la procédure pour vous)
- Le mot de passe de départ est raspberry
Attention les configurations par défaut sont en anglais et donc le clavier en QWERTY !!!!! je n'ai peut-être pas choisi la bonne version de la distrib ou fait une fausse manip. Quoi qu'il en soit cela fait un petit exercice intellectuel ou un effort de ménage pour dépoussiérer le vieux QWERTY qui est au fond du placard ;-).
Comme signalé ci-dessus se connecter à distance facilite bien les choses car on sera évidemment en AZERTY dans la configuration locale de sa machine ;-). Pour cela il faut connaître l'adresse IP de la raspi ce qui est immédiat si on a accès à la table d'adresses de son routeur mais peut s'avérer plus difficile dans les autres cas cf plus bas)
Pour trouver l'adresse de la machine la façon la plus simple est de se connecter et d'utiliser la commande :
ip address show
Toutefois l'habituel et maintenant déprécié
/sbin/ifconfig
fonctionne parfaitement en jessie sur la RasPI.
Mettre à jour la distribution et installer les outils de bas niveau
La première manip est indispensable et doit être faite AVANT toute action de mise à jour car sinon à chaque mise à jour vous aurez une erreur lorsque le sytème tentera d'écrire les fichiers d'amorce qui se trouvent sur la partition fat32 et non à leur place habituelle sur le système de fichiers de la partition ext4 "/".
Si vous avez été aussi impatients que moi et que vous avez fait un update / upgrade sitôt votre RaspPI redémarrée il faut suivre la procédure de secours suivante pour remettre les choses d'aplomb :
- fixer la version de flash-kernel avec la procédure indiquée cidessous
- purger le paquet flash-kernel (avec ses dépendances)
- refaire un apt-get update
- réinstaller flash-kernel apt-get install flash-kernel et les dépendance si elles ne sont pas proposées automatiquement. Cela semble avoir fonctionné pour moi.
Sinon passer directement au chapître suivant.
Fixer la version des fichiers d'amorce du système (merci Laurent !)
Il faut créer le fichier sudo touch /etc/apt/preferences.d/flash-kernel
puis l'éditer et le remplir avec les lignes
suivantes
Package: flash-kernel
Pin: origin repositories.collabora.co.uk
Pin-Priority: 1000
La priorité 1000 c'est ceinture et bretelles ! avec 100 cela fonctionne aussi à condition bien sûr qu'ailleurs dans la config des priorités supérieures à 100 ne soient pas utilisées.
Ajout des outils et utilitaires de base
apt-get install sudo jed keyboard-configuration console-setup usbutils git ntp htop curl cmake make g++
Suivant le mode d'installation choisi les configurations du clavier et du langage peuvent ne pas être correctes configurer la locale, la console et le clavier :
sudo dpkg-reconfigure locales
sudo dpkg-reconfigure console-setup
sudo dpkg-reconfigure keyboard-configuration
éditer le /etc/apt/sources.list
sudo jed /etc/apt/sources.list
Ajouter contrib et non-free sur la ligne jessie et les dépôts auxilliaires j'en suis arrivé à :
deb http://ftp.debian.org/debian jessie main contrib non-free
deb http://security.debian.org/ jessie/updates main contrib non-free
deb http://ftp.debian.org/debian/ jessie-updates main contrib non-free
deb [trusted=yes] https://repositories.collabora.co.uk/debian/ jessie rpi2
deb https://repositories.collabora.co.uk/obs/debian/ jessie tools
Traiter de même les fichiers de sources.list.d si besoin ajouter de même les dépôts non libres. Attention dans cette distrib les données supplémentaires sont dant /boot/firmware. Ajouter les firmwares dont le driver wifi
apt-get install firmware-linux firmware-linux-nonfree firmware-linux-free firmware-realtek
Mise à jour du système
apt-get update
apt-get upgrade
apt-get dist-upgrade
Changer le nom de la machine :
Si besoin il est toujours possible de changer le nom de sa Rpi3
apt-get update && apt-get install -y dbus
hostname=myname
echo "127.0.0.1 $hostname" >> /etc/hosts
hostnamectl set-hostname "$hostname"
Mise en place du confort de base
apt-get install lightdm lxde
service lightdm start
Attention cette commande entraîne l'installation automatique de nombreux paquets du fait des dépendances qui existent sur le serveur X (ce qui permet d'afficher) et cela prend un certain temps. Au prochain reboot la Raspberry-Pi lance automatiquement le lightdm ce qui donne un bel affichage sur l'écran. B-)
Créer un user sudo adduser
et continuer dans l'espace du user
2.3 Redémarrage et ajout des outils de gestion des périphériques
Contrôle de la caméra
Pas encore abordé voir install Rpi2
Contrôle du son
Pas encore abordé voir install Rpi2
3 Modification de la configuration réseau et utilisation de la RaspPi à distance
chipset proprio telecherger le driver le compiler pour cela ajouter les linux-headers
L'installation d'une "Jessie standard" nous prive de tous les goodies de la distrib Raspbian et en particulier de toutes les petites choses qui facilitent l'usage de la RaspPI à distance et en wifi, si votre raspberry acquiert son IP automatiquement via DHCP. Il va de soi que si votre raspi a une IP fixe pas besoin des astuces ci-dessous vous connaissez l'IP et vous pouvez vous connecter à distance. Même si les procédures conviviales de Raspbian ne sont plus accessibles, tout n'est pas perdu il reste pas mal de ressources moins fun mais tout aussi opérationnelles et efficaces que nous allons détailler ci-dessous. Pour mettre en place ces solutions totalement "en aveugle" (sans avoir d'écran, ni de souris, ni de clavier connecté à la RaspPI) il est toutefois nécessaire de configurer le logiciel wpa_supplicant (user et mot de passe) pour tous les réseaux auxquels la RaspPI est susceptible de se connecter et au boot elle prendra le premier réseau disponible. Pour effectuer cela il faut copier le contenu des fichiers de configuration depuis un ordinateur portable qui s'est déjà connecté aux réseaux où on emmène sa raspberry Attention en théorie c'est le premier réseau qui est pris mais suivant la dernière configuration utilisée la situation peut être différente. Attention ces fichiers contiennent en clair des informations personnelles confidentielles soyez prudents si vous utilisez la raspberry en serveur veillez bien à protéger ces données (accès root seulement ou en lecture pour l'usager seulement)
Mise en place d'un broadcast VNC sur le port 5901
Cette opération fait que la raspberry emet sur le tout réseau un signal signalant sa présence et l'existence d'un service de connection par émulation de terminal à distance. C'est à dire qu'elle permet à un utilisateur capable de s'authentifier d'afficher dans une fenêtre de son écran l'écran de la raspberry. Pour que cela se passe automatiquement il faut lancer au boot et par défaut un terminal serveur vnc4server via le rc.local. Pour cela ajouter dans le fichier /etc/rc.local
la ligne suivante :
su - vidal -c /usr/bin/vnc4server
Une fois la RasPI démarrée il suffit de chercher une machine faisant du broadcast sur le port 5901, notons qu'on trouvera tous les serveurs faisant du broacast sur ce port... On se connecte en utilisant un client VNC par exemple xvnc4viewer ou remmina.
Dès que la connection est établie supprimer le broadcast pour éviter de diffuser inutilement sur le réseau.
Recherche de l'adresse MAC ou reconnaissance de l'interface WIFI
Pour mettre en oeuvre cette solution il faut connaître l'adresse MAC de son interface WIFI ou de l'interface filaire pour cela on utilise l'instruction ip :
ip addr show
qui fournit dans le cas ou la raspberry a pris l'IP 192.169.11.120 :
3: wlan0: <BROADCAST,MULTICAST,UP,LOWER_UP> mtu 1500 qdisc mq state UP group default qlen 1000
link/ether **:**:**:**:**:** brd ff:ff:ff:ff:ff:ff
inet 192.169.11.120/24 brd 192.169.11.255 scope global dynamic wlan0
valid_lft 9165sec preferred_lft 9165sec
inet6 $$$$::$$$$:$$$$:$$$$:$$$$/64 scope link
valid_lft forever preferred_lft forever
où **:**:**:**:**:** est l'adresse MAC unique de l'interface. Il faut avoir la machine qui servira de client pour le terminal sur le même réseau et rechercher l'adresse de la carte de la raspberry (il faut les droits d'administration):
sudo nmap -sP -n 192.169.11.0/24 | grep -e **:**:**:**:**:** -B 2
Attention certains administrateurs réseau n'aiment pas (du tout) qu'un usager lambda utilise cette commande privilégiée et réputée agressive car elle permet d'obtenir des informations sur le réseau, dans ce cas vous n'obtiendrez pas de réponse ou vous verrez débarquer dans votre bureau la sécurité.... Une fois que vous avez récupéré votre IP vous êtes en situation connue :
ssh 92.169.11.120
vnc4passwd (donner un mot de passe de session)
vnc4server
Puis un client VNC et l'écran de la raspberry apparait sur votre machine....
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